Chez Orange à Chatillon, le futur est accessible... à tous les jeunes - arpejeh

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Chez Orange à Chatillon, le futur est accessible… à tous les jeunes

Matinée enthousiasmante pour une dizaine de collégiens, venus de l’école Cerene, spécialisée dans les jeunes ayant des troubles de l’apprentissage. Ces garçons et ces filles âgés d’environ 15 ans ont eu l’opportunité de visiter le site « Innovation » de l’entreprise Orange, membre de l’association Arpejeh, et basé à Chatillon, près de la capitale. Une plongée concrète dans le futur, axée sur toutes les recherches et innovations menées par les équipes d’Orange, et une découverte d’une multitude de métiers qui y sont exercés.

Près de 4000 salariés travaillent sur ce site. On y trouve de multiples compétences telles que des ingénieurs, des ergonomes, des designers, ou encore des data scientistes… L’entreprise Orange est présente non-seulement en France, mais également dans 22 pays du monde. Toutes ces compétences sont donc mises au service de l’innovation pour tous ces publics.

A la disposition des visiteurs, on trouve au sein de ce site un spacieux show-room où nos collégiens sont invités à s’intéresser, dans un premier temps, à ce qui permet à Orange de concevoir et développer les réseaux. Après la projection d’un film résumant l’importance de ce réseau, nos jeunes se retrouvent très rapidement face aux câbles qui le constituent. Plusieurs générations sont présentées. A commencer par les câbles de cuivre. « C’est lourd ! », commente l’un d’eux.

Dans chaque câble, il y a 1800 fils de cuivre. De quoi alimenter 900 maisons. Et, juste à côté, la génération de réseau qui leur a succédé : la fibre optique. Chaque fibre est épaisse de seulement 900 microns de diamètre. Un câble de fibre optique est donc capable d’alimenter 46 000 foyers… « Wow ! » s’étonne l’un des jeunes témoins. Il y a de quoi. Entre ces deux techniques, la performance a pu être améliorée près de 10 000 fois… Ce n’est pas rien !

On apprend aussi à ces jeunes que les réseaux traversent les océans… sous l’eau. Orange possède donc 7 navires qui ont permis de poser pas moins de 450 000 km de câbles. Autant d’emplois supplémentaires que l’on ne soupçonne pas : des marins, des ouvriers specialisés…

La lumière qui remplace les ondes

Et pourtant, la relève se prépare déjà. Après le Wifi bien connu… Voici le Lifi. A la surprise de ces jeunes visiteurs, on nous explique que les ondes peuvent déjà être remplacées par… de la lumière. A la façon du morse qui permettait de correspondre à l’aide de deux lampes-torche, le Lifi va donner la possibilité de transmettre les informations avec des millions de led, entre deux points. « Il faut que les deux soient piles en face ? », demande l’un d’eux. « Pas tout à fait, mais, effectivement, il faut se positionner dans une zone proche de la réception des lumières. » répond Christel de Lagabbe-Brüe, promotion program manager.

« Contrairement au Wifi, les informations ne traversent pas les murs. C’est très utile dans certains cas, comme par exemple, dans les écoles. Cela protège les plus jeunes. » La portée maximale est de quelques centaines de mètres. Déjà, l’armée réfléchit à l’opportunité d’utiliser cette technique entre deux navires en vis-à-vis… Tout le monde est bluffé.

Les sept vies des box Internet

« Vous connaissez le slogan de Spiderman ? Les grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités », explique alors notre autre guide, Sylvain Bellier, responsable du show-room Orange. « C’est pour cela que nous sommes très attentifs à notre impact sur l’environnement. » Il montre alors à ces jeunes comment Orange veille au recyclage de ses box Internet, par exemple. Ces dernières ont en moyenne 7 vies. Orange développe des ateliers de réparation, de reconditionnement, voire de recyclage, pour ré-utiliser la matière pour ses futures box. C’est, là aussi, une source de métiers accessibles, œuvrant pour l’entreprise.

L’exigence est également forte sur les téléphones portables. De nouveaux modèles sont développés pour permettre de changer facilement la batterie, ou l’écran. Sans oublier cette volonté de rendre « le numérique accessible à tous », avec le développement de téléphone à coût réduit, à destination, notamment du marché africain.

Une projection holographique en 3D

Nous suivons nos guides vers une autre partie du show room, dédié à la 5G : le 5G Lab. On y découvre un robot, capable de ramasser les déchets flottants sur un plan d’eau. « C’est pilotable avec un portable ? » demande un jeune. C’est effectivement le cas. Orange le développe avec des partenaires.

Juste en face, une surprise attend nos jeunes visiteurs. Christel, qui s’est absentée du groupe discrètement, réapparait subitement en direct… dans un écran translucide, grâce à une projection holographique. Elle est présente, avec nous, à taille réelle, avec une impression de 3D, alors qu’elle est, en fait, dans une autre pièce. « Vous utilisez un fond vert ? » demande l’une des collégiennes, manifestement très informée. « Même pas ! en revanche, cette technologie un peu magique se transmet par 5G… Là aussi, nous y travaillons avec des partenaires », lui explique-t-on.

Nous sommes ensuite dirigés vers une salle entièrement dédiée à la réalité virtuelle. Les jeunes peuvent alors vivre une expérience inoubliable : découvrir une « réalité augmentée » en enfilant un casque spécial.

« Vous allez découvrir qu’un réacteur d’avion est dans cette pièce et que vous pouvez le manipuler ! » prévient Sylvain. Les jeunes sont très enthousiastes.

Quand l’accessibilité passe par la couleur

Dans ce même endroit, Yannick Provost, Responsable de la communication et Sensibilisation Handicap et Longues Maladies chez Orange, présente à ces visiteurs une innovation en terme d’accessibilité. Orange développe en effet une application « Écrire en couleur », qui permet d’associer chaque son à une couleur.

Créée au départ pour les enfants, elle a aussi une utilité pour les adultes, qui, par exemple, rencontrent des troubles Dys ou encore des problèmes de préhension des touches avec leurs doigts. Cela passionne l’une des collégiennes « Ce sera valable pour utiliser toutes les applis ?», demande-t-elle. Yannick propose alors de revenir, quand elle le souhaite, faire des tests avec ce procédé.

Après ces démonstrations étonnantes, les jeunes reviennent au présent et se réunissent en salle pour écouter les explications qui leur sont fournies sur les métiers employés par Orange. Ils sont très nombreux. Il y a les commerciaux, les métiers-supports, et, bien sûr, les techniciens.

Des métiers très variés

Francis est l’un d’eux. Il a suivi une formation en Bac Pro, puis fut alternant chez Orange avant d’y trouver son emploi. Il est aujourd’hui technicien « grand public » et s’est spécialisé dans les réseaux. Il évoque ses journées-type. « Tout est lié à des rendez-vous, environ quatre par jour » explique l’intéressé. « J’interviens sur des réseaux internet de particuliers, que ce soit en cuivre ou en fibre optique. De nombreux prestataires installent des raccordements. Et moi, je viens vérifier ensuite que tout a été fait dans les règles. Je me déplace avec un véhicule de fonction, dans lequel se trouve tout le matériel dont j’ai besoin. »

Yannick confirme que l’entreprise Orange fourmille de métiers et de compétences. « En 30 ans, j’y ai exercé de nombreux métiers », témoigne-t-il. « Il y a le commerce, le marketing. Surtout, n’hésitez pas à apprendre une autre langue. J’ai eu affaire à des interlocuteurs chinois, slovaques, espagnols… On parlait tous en anglais. C’est important ! »

Véronique Boularand, directrice de la Mission pour l’emploi et l’insertion des personnes en situation de Handicap chez Orange, prend la parole. Elle rappelle que l’entreprise Orange emploie, effectivement, de nombreux techniciens, et fait parfois appel à des sous-traitants qui travaillent pour la marque en exclusivité. « Tout le monde est salarié dans un même objectif : la satisfaction du client »

Elle présente également le grand réseau de boutiques de l’entreprise. Il en existe environ 500, de tailles différentes. « On y vend des téléphones fixes et portables », commente l’un des jeunes. « Les boutiques sont très ouvertes. On peut voir tout ce qu’il y a à l’intérieur », ajoute un autre…

Des boutiques où l’on passe de vendeur à manager

Véronique le confirme. Elle explique à ses jeunes interlocuteurs que l’entreprise Orange étudie les habitudes des clients et en applique les conclusions en aménageant ces boutiques. Le mobilier, les coins canapés… Tout est prévu pour que le client puisse trouver ce dont il a besoin pour avoir le sentiment d’être bien conseillé. « Nous avons même ajouté des gestionnaires de file d’attente, munis de tablettes », explique Véronique. « Cela permet de mieux recevoir la clientèle ».

Elle développe sur les métiers de vente au sein d’Orange. « Nous recrutons des conseillers-clients, des managers et des techniciens SAV», explique-t-elle .

Le « conseiller-clients » est généralement issu d’études de commerce, de BAC+2 à BAC+5, avec ou sans expérience. Beaucoup sont d’anciens alternants chez Orange. Leur mission consiste d’abord à écouter pour déterminer les besoins du client. « Il faut surtout savoir se taire », plaisante-t-elle. Puis il s’agit de proposer une palette de services, en maitrisant la connaissance des offres. Et viennent ensuite d’éventuelles autres prestations : donner des renseignements concernant les factures, les déménagements… Les objectifs sont toujours les mêmes : la satisfaction du client. La rémunération est composée d’une part fixe, et d’une part variable, liée à des objectifs de vente, en fonction des priorités de l’entreprise.

Le « manager de boutique » peut gérer des sites de tailles différentes, allant de 15 à parfois 120 collaborateurs. « C’est un métier génial, parce que très complet », insiste notre interlocutrice. Il est responsable des ventes, des collaborateurs, de la gestion de la boutique aussi. « Beaucoup sont issus de la filière vendeur-conseils.»

A chacun sa destinée

Les jeunes visiteurs écoutent cette présentation avec intérêt. « Employez-vous aussi des codeurs ? » demande l’un d’eux. C’est le cas. C’est d’ailleurs l’une des professions les plus prisées par les employeurs. La tendance est à l’embauche de techniciens, de vendeurs, de connaisseurs en matière d’Intelligence Artificielle, de Data analystes, d’ingénieurs spécialisés en cyber-sécurité. Les mathématiques peuvent donc s’avérer très utiles. « Vous êtes dans une génération qui devra apprendre constamment », ajoute Yannick.

Interrogés, les collégiens avouent envisager de nombreux métiers, même s’ils n’ont pas encore tous pris une décision. « Moi je veux devenir agent immobilier ! moi dessinatrice ! moi vétérinaire ! »

Quel que soit leur projet, chacun.e de ces jeunes peuvent compter sur l’association Arpejeh pour les accompagner jusqu’à l’âge de 30 ans. Notre chargée de mission Emilie Pruvot l’a rappelé à chacun.e.

Bravo et merci à toute l’équipe Orange d’avoir fait cette démonstration passionnante à Chatillon !