Métiers de l'accueil et de la vente : des jeunes en situation de handicap visitent Disneyland à Paris - arpejeh

Actualités

Métiers de l’accueil et de la vente : des jeunes en situation de handicap visitent Disneyland à Paris

Neuf jeunes, scolarisés à l’ IEM de Villepatour de La Croix Rouge Française et leurs quatre accompagnateurs ont été accueillis durant une journée au célèbre parc d’attraction, afin de découvrir les métiers de l’accueil et de la vente.

Pour débuter, deux employés du domaine de la gestion des relations-client ont présenté leurs parcours. Elles travaillent à « City Hall », c’est-à-dire le « pôle relations visiteurs. »

Elles parlent italien, français, anglais, allemand, espagnol. Elles ont expliqué aux jeunes que les langues sont très importantes au sein de Disney. Ces derniers ont souhaité savoir si il est obligatoire de parler anglais.  La réponse est limpide : « C’est une condition pour beaucoup de métiers et c’est super important de parler différentes langues car c’est un réel atout« .

Elles ont ensuite décrit leurs missions : informer les visiteurs, organiser la journée, orienter les visiteurs, s’occuper de la bagagerie, le service babycare…

Pour travailler au city hall, il faut faire un parcours : une formation en interne pour connaître les restaurants, hôtel et, par la suite, orienter les clients.

Il y aussi une partie « vente » : des billets accès, tour vip, etc. Les jeunes sont curieux et posent des questions : »Quel est le prix des tours vip? Aujourd’hui des personnes ont-elles pris des pass? « 

Il s’interrogent aussi sur le quotidien des salariés  : « C’est quoi vos horaires de travail ? » La réponse arrive : « Le plus tôt qu’on peut commencer c’est 7h et le plus tard à 00h25. »

Ils demandent aussi où sont logés les salariés :« Est ce que vous dormez ici ? » L’intérêt est manifeste.

500 métiers différents

Etant donné qu’a city hall, il y a plusieurs services, les jeunes questionnent :« Comment vous communiquez avec tous les autres ? »ou encore :« C’est quoi les qualités pour travailler au city hall ? ».

Un élève interroge à son tour une salariée :« Il faut être sociable pour faire ce travail ? » laquelle  lui explique « qu’avant elle n’était pas sociable mais qu’on peut apprendre sur le terrain. »

Les salariés se nomment comme des cast member et cela interroge: « Ça veut dire quoi cast member ? ». On leur explique : « Ce sont les membres de la troupe, car à Disney on est en représentation avec des costumes« .

Ils posent également des questions sur l’évolution en interne « Pour évoluer comme on fait ? » Les salariées répondent que c’est possible « A Disney, il y a de la mobilité, c’est une chance il y a plus de 500 métiers différents ». Les élèves sont impressionnés : « Ah oui, il y a du travail ! ».

La question des diplômes arrive sur la table. « A partir de quelle diplôme Disney peut recruter ? » Les salariées répondent qu’il n’y a pas besoin de diplôme car « ce sont les compétences qui comptent« .

Des postes aménagés et une priorité aux compétences

Les professeurs présents se permettent d’interroger sur les aménagements mis en place pour leurs salariés en situation de handicap. Le responsable de la mission handicap informe que « le recrutement pour les personnes en situation de handicap est un process différent qui permet de s’adapter au candidat notamment avec des entretiens personnalisés« . Il ajoute qu’on peut adapter le poste en fonction du handicap mais il faut en amont voir si le « handicap est compatible avec le métier ».

Le collaborateur précise : « On adapte le poste selon le handicap mais parfois ce n’est pas toujours possible ». Il prend soin d’ajouter « qu’uniquement les compétences comptent et que des aménagements sont possibles. On finance des sièges ergonomiques, on adapte les horaires, on finance des interprète LSF… « 

Place à la présentation des métiers de la billetterie : les salariés énumèrent les qualités requises :« souriant, avenant, patient… ».  Les jeunes posent des questions sur les diplômes pour accéder au métier de la billetterie « Ce sont uniquement les compétences qui comptent et notamment les langues. »

Les jeunes sont curieux et demandent : « C’était quoi les métiers que vous vouliez faire enfant ? ». Les salariés répondent que ce n’était pas forcément Disney mais que les envies changent dans le temps.

Par la suite, ils interrogent les salariés en demandant : « Est ce que travailler à Disney efface la magie de Disney ? » et on leur répond que « non, au contraire ! » Mais les salariées mettent en garde les élèves en disant qu’il « ne faut pas confondre travail et passion ».

Travailler son anglais

Pour continuer la journée, les jeunes visitent la boutique « Emporium », l’une des plus grosses boutiques du parc. Un team leader expérimenté (qu’on peut traduire par manager d’équipe expérimenté) explique son cursus.

Il explique qu’il est nécessaire de bien accueillir les clients en souriant.

Le salarié détaille ses missions : « Réassort, accueil, caisse, vente, rangement… Il faut être polyvalent ». Il précise que certaines personnes de sa boutique ont des aménagements, comme des sièges assis debout derrière les caisses. Selon lui Disney « cherche des compétences et du savoir être ».

Les jeunes lui demandent aussi le nombre de congés dont il dispose et s’il peut prendre durant les vacances scolaires.

Le sujet des langues revient sur la table et le salarié dit : « N’ayez pas peur de l’anglais, mais travaillez le ». Il finit son discours en disant : « J’espère vous revoir avec un costume »

A l’évidence, ces jeunes étaient très intéressés car ils se destinent au métier de la vente. Pour finir, les jeunes et les encadrants sont allés manger à la cantine des salariés. Puis ils ont terminé la journée par une attraction. Ils étaient tous ravis de cette belle journée !